La qualité, svp
Urgente. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier la réforme du secteur énergétique à Madagascar. Plus le temps avance, plus cette réforme coûte cher. C’est à raison que les responsables de la JIRAMA évoquent la nécessité d’appliquer la vérité des prix.
On peut comprendre et non souhaiter une nouvelle révision à la hausse du coût de l’énergie et de… l’eau. Ce que l’on comprend moins, c’est la qualité de service qui laisse à désirer. Et c’est exactement la même chose dans le transport public.
Le ticket est à 400 Ar, voire plus, mais le service est lamentable. Sièges sales, non respect des passagers, irrégularité de la desserte, non respect du code de la route, chauffeurs ignorant les règles de la bienséance, de la politesse, tout comme les receveurs. Non respect des règles de conduite, état d’ébriété… Quant aux taxi-villes, le parc automobile est vieux de 50 années. Les taxis sont mal entretenus, sales. Ils ne respectent pas les passagers et les règles de mise dans le transport public. A des rares exceptions, le confort est inexistant. Les chauffeurs, dans la plupart des cas, sont crasseux. On se demande par quel miracle certains de ces taxi-villes ont pu obtenir une visite technique. Et n’oublions pas, dans la foulée, des chauffeurs qui ne connaissent pas tous les quartiers de leur ville.
Cette notion de qualité de service, qui va avec le principe de redevabilité, devrait être promue, expliquée, appliquée. Surtout, imposée dans tous les services publics
