La stabilité ne sera pas au rendez-vous
Une menace réelle de déstabilisation pèse sur les festivités du 26 juin. C’est, en tout cas, la mise en garde véhiculée par les Forces de l’ordre depuis quelques temps. Plusieurs personnalités politiques, adversaires du régime actuel (compren- dre Hery Rajaonarimampianina) sont surveillées dans leurs agissements et dans leurs avoirs bancaires. C’est le cas de trois femmes leaders du MAPAR. Ou encore d’autres politiciens connus pour leur animosité envers la classe dirigeante.
Cette menace, disons, terroriste, est prise au sérieux par les Forces de l’ordre. Mais aussi par le parti au pouvoir. Le HVM est monté au créneau pour dénoncer la déstabilisation.
L’après-non déchéance s’annonce explosive, de l’avis de cerains observateurs. L’ARMADA est décidée à arracher des élections présidentielles anticipées. Le MAPAR ne cesse de qualifier d’arbitraire l’interpellation de la députée Lanto Rakotomanga et la saisie des 200 millions Ariary. Les grèves, ici et là, constituent des foyers de tension. Le dos à dos, décidé par la HCC, reste encore un face à face.
Le problème reste entier. Et on verra si cela va se traduire en une instabilité institutionnelle. En tout cas, la plainte de quelques députés contre le Président de la HCC montre que rien n’est joué
