La trêve politique respectée
La trêve politique, appelée par le Président Hery Rajaonarimampianina quelques jours avant le week-end pascal, a été repectée dans son ensemble. Une trêve ayant permis à la population de célébrer dans la liesse les fêtes de Pâques.
Mais des politiciens véreux se sont tout bonnement refusés de s’aligner à cet appel. Il en est ainsi d’une partie de l’Opposition, pour des raisons, qu’ils disaient, d’ailleurs, politiques. Le dossier brûlant de Claudine Razaimamonjy étant une brèche que les adversaires politiques du régime ont saisie pour attaquer l’intéressée sur tous les fronts. Après une série de déclarations et de lancement de plusieurs conférences se cachant dans des mouvements militants pour la transparence et pour la bonne gouvernance, les acteurs politiques ont finalement fait machine arrière.
Mais ce recul ne veut pas pour autant dire qu’ils vont rester muets dans les prochains jours. Certains d’entre eux ont averti qu’ils monteront au créneau dès que les festivités seront terminées. Il faut ainsi s’attendre cette semaine à une nouvelle série de déclarations par presse interposée.
Si Madagascar vit dans le calme relatif, il n’en est pas le cas dans le monde. La France, qui se prépare à élire son prochain Président de la République, a été mouvementée durent le week-end pascal. Les campagnes présidentielles se poursuivaient et les interventions médiatiques ainsi que les meetings des candidats se succédaient. La bataille médiatique, du moins jusqu’ici, entre les Etats Unis et la Corée du Nord qui frise ces derniers jours une entrée en guerre n’est pas à ignorer. En tout cas, le Pape François, lui, a appelé à la paix dans le monde. Un appel qui est souvent qualifié d’appel dans le désert…
