La vanille malgache se meurt
La vanille malgache continue à tenir son rang. Nous sommes toujours le premier producteur mondial malgré la concurrence très accrue d’autres pays comme l’Inde ou l’Ouganda qui n’ont pas, heureusement, le même success story de nos produits. Mais nous allons tenir jusqu’à quand ? Car la filière se meurt à cause notamment de l’insécurité dans les zones de production, à savoir la région SAVA et une partie d’Analanjirofo.
Les opérateurs de la filière ont lancé un véritable appel de détresse qui ne devrait pas tomber, souhaitons-le, dans l’oreille d’un sourd car de la réponse dépend la survie de la vanille malgache. Les opérateurs comme les agriculteurs ont surmonté maintes épreuves depuis plusieurs années comme la mévente, la détérioration de la qualité, les vols, la concurrence de la vanille de synthèse (la vanilline), et d’autres périls mais ils sont toujours là.
Le problème est interne. Il ne faut pas que, comme d’autres produits d’exportation, la vanille malgache meure car nous n’avons pas pris les mesures idoines au moment M. L’Etat doit prendre le problème à bras le corps et de s’en servir pour sauver ce qui doit encore l’être. Sinon, c’est un des fleurons des produits malgaches qui risque de disparaître au profit d’autres pays, qui, bizarrement, s’en sortent sans rencontrer les mêmes difficultés que les Malgaches. Il faut sévir contre les malfaiteurs et éviter qu’ils n’agissent comme les pilleurs de bois de rose. Qui sait d’ailleurs si ce ne sont pas les mêmes personnes ?
