La mobilisation est forte du côté des pays africains. Chacun des 52 pays membres de l’Union Africaine est sur la rampe de départ pour se parer à l’industrialisation à outrance du continent. Le combat de l’Afrique demeure dans la transformation. Le continent qui rappelons-le, a toujours été le plus grand fournisseur en matières premières du monde. L’Europe, l’Amérique et l’Asie ont tous pompé les ressources du continent depuis plus de 6 décennies sans pour autant se soucier de la transformation de ces matières premières sur place.
Le Forum Africa 2018 qui s’est tenu à Sharm El Sheik en Egypte est un des éléments précurseurs de cette volonté d’aller de l’avant en terme de développement économique du continent. Certes, c’est le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) qui était le précurseur mais l’enjeu est de taille lorsque les gros financiers du monde et du continent se sont mis sur la table pour réfléchir davantage à cette ambition de taille. L’Egypte qui, rappelons-le, va accueillir le Sommet de l’Union Africaine et la Présidence de cette organisation internationale en 2019. Ce qui laisse à croire que la mobilisation sera renforcée dans le cadre de l’expansion économique du continent.
Pour y parvenir, le chemin n’est pas court. La concurrence internationale est désormais présente. Les autres continents sont si présents dans notre continent qu’il sera difficile de leur tourner le dos de manière brusque. Ceci dit, l’autonomie économique et financière de l’Afrique ne se fera pas en un clic sans une détermination commune de tous les acteurs. Les politiques, les acteurs économiques et surtout l’ensemble du peuple africain ont le devoir de s’y pencher sans quoi ces initiatives resteront de vains mots.
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