Point de vue : L’art de courtiser
Tous les moyens sont bons pour aboutir à un objectif commun : la magistrature suprême. Les acteurs politiques ne ménagent pas leurs peines pour arriver à leurs fins. Certains ne se privent pas d’user de leurs prérogatives au sein de l’Eglise pour juxtaposer, voire, combiner avec les choses politiques. C’est sans doute dans ce jeu qu’il est plus facile de courtiser ou de travailler pour eux.
Mais cet art de courtiser les électeurs est-il toujours valable dans le temps et l’espace ? Ce n’est pas forcément le cas. Un ancien Chef d’Etat du pays envisage de courtiser des anciens combattants ou des anciens hommes en treillis pour rééditer ses actions de 16 années auparavant. Arrivera-t-il à sa fin ou à sa faim ? La réédition d’une crise politique n’est pas une option, que l’ensemble des entités respectant la démocratie et les principes républicaines ainsi que les dispositions constitutionnelles prendront. Sauf, peut-être, des dessous purement financiers s’invitent dans l’arène.
Le monde change, les réalités également. La mentalité des 24 millions de Malagasy n’est plus la même qu’il y a 20 ans. En dépit de la crise politique de 2009, ayant occasionné une série de déscolarisation, Madagascar a pu retrouver sa place dans le concert des Nations. Certes, les anciens Chefs d’Etat ont, tous, la volonté réelle de revenir à la tête du pays mais le dernier mot appartient uniquement au peuple assoiffé de stabilité et de développement.
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