Cette semaine a été moins bénéfique aux géants pétroliers. Le baril de brut passe au-dessus des 60 dollars USD et, depuis quelques jours, les échanges se font même jusqu’à 67 USD, ce qui ne laisse pas indifférent, les économistes. C’est le commencement de la fin de la belle vie des petits consommateurs qui ont profité des chutes de prix durant les 2 dernières années. Rappelons qu’en 2017, les stocks américains avaient augmenté à 8,2 millions de barils en une semaine, ce qui ne s’est pas produit depuis 1982. Une situation qui se montrait menaçante pour l’avenir du secteur puisqu’elle a incité une chute des investissements pétroliers dans le monde. Les membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), depuis hier, vont certainement influencer sur les cours mondiaux. Cette organisation qui va faire le point sur leur mesure de limitation de production adoptée en début d’année et qui a d’ailleurs contribué à la remontée des prix.
Pour Madagascar, qu’il y ait une baisse ou une hausse de prix du baril, les prix à la pompe ne cessent de grimper. La situation mondiale ne va certainement pas épargner les consommateurs malagasy. Comment l’Etat va-t-il amortir cette situation qui sera, désormais, perceptible dans les 3 prochains mois.
A plus long terme, notre pays qui s’apprête à produire de l’or noir à une échelle industrielle, devra ainsi se préparer pour l’exploitation locale. Une hausse des prix sur le marché international sera une occasion pour les investisseurs de ce secteur d’accélérer la cadence. Y aura-t-il une nouvelle impulsion pouvant stimuler les investissements pétroliers pour que les Malagasy puissent bénéficier d’un prix de pétrole à la hauteur des moyens des salariés et des usagers ?
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