En ce moment critique de la mise en œuvre du processus électoral, les manœuvres politiques en tout genre s’invitent dans le bal. Chaque candidat veut se démarquer chacun de son côté. Quite à se dédire par leurs actes. Comment peut-on croire à un candidat qui a annoncé se présenter aux présidentielles alors qu’il demande l’annulation dudit scrutin électoral. La logique n’a plus sa place à en constater l’évolution de la situation actuelle.
Les machinations tendent maintenant à prendre en otage la population. Aux yeux des observateurs, les coupures fréquentes d’électricité dans les grandes villes du pays, notamment dans les Chefs lieu de province ne sont pas pour autant innocentes. Est-ce pour torpiller les élections, est-ce pour discréditer le régime et le gouvernement ou bien une manœuvre visant à inciter la grogne des usagers de la compagnie nationale d’eau et d’électricité ? Rupture de stock de carburant, arriérés de payement des fournisseurs dit-on, mais pourquoi la circonstance se produit à cette heure où les enjeux sociaux politiques sont au niveau le plus critique. Il y a anguille sous roche. C’est toujours parce que chacun veut tirer à son avantage la situation quite à semer le désordre.
Et jusqu’ici, c’est une poigne de candidats qui ont esquissé leur programme de développement et leur projet de société lors de leurs déplacements dans les grandes villes du pays. Mais aucun n’a pour l’instant donné une démarquation en matière de transparence financière. Aucune déclaration de patrimoine n’a été enregistrée, sauf pour le Chef de l’Etat en exercice qui a le devoir de le faire en tant que dirigeant politique. Bon nombre de partis politiques soutenant ou présentant des candidats ne sont pas jusqu’ici répertoriés dans les systèmes financiers du pays : ils n’ont même pas de compte en banque. Et comment veut-on apporter le bon exemple si cet exemple n’est pas ou n’existe même pas. Les électeurs observent, la population attend, mais tout se jouera à la date du scrutin, lorsque le pouvoir du peuple va prendre sa plus grande force de juger par les urnes.
Point de vue : Le « chacun pour soi » prend place
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