Cette semaine a été moins bénéfique pour les géants pétroliers. Le baril de brut passe au dessus de 55 dollars américain, et depuis quelques jours les échanges se font même jusqu’à 58 USD ce qui ne laisse pas indifférents les économistes. C’est le commencement de la fin de la belle vie des petits consommateurs qui ont profité des chutes des prix durant les 6 derniers mois. Cette fois-ci les magnats du pétrole auront à se préparer dans les 3 mois à venir pour essayer de se situer face à la situation mondiale. La crise en Iran ou aussi celle en Irak influenceront certainement les cours mondiaux.
Pour Madagascar, cette hausse du baril risque de ne pas profiter au petit peuple. Une éventuelle nouvelle baisse des prix des carburants à la pompe s’annonce difficile voire illusionniste dans le pays si cette tendance continuera tout au long de ce mois de décembre 2019.
D’ailleurs, à plus long terme, la baisse des prix du pétrole peut également être au désavantage de Madagascar. Notre pays qui s’apprête à produire de l’or noir à une échelle industrielle. Une baisse des prix sur le marché international ne fera que reculer les investisseurs dans ce secteur au détriment du pays. Certains pourraient sans doute plier bagage si la situation demeure floue. Y aura-t-il une nouvelle impulsion pouvant renverser la tendance ? En tout cas, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) sont à l’œuvre. Si Madagascar arrivera à commercialiser sur le plan international son brut, il pourra se positionner vu sa capacité estimée à 1,7 milliards de barils.
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