Les deux candidats finalistes ont priorisé le sujet du développement. Le candidat Andry Rajoelina mise sur la réalisation de son programme Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM) tandis que le candidat Marc Ravalomanana prone son projet Madagascar Action Plan deuxième version (MAP II). Mais comment ces candidats vont-ils s’y prendre ? C’est le point qui jouera en vue de départager les deux concurrents à cette course vers Iavoloha.
Il ne faut pas oublier que le retour à l’ordre constitutinnel de Madagascar de 2014 a engendré de nouveaux engagements des partenaires techniques et financiers de la Grande Île dans plusieurs domaines. Le rechauffement des relations diplomatiques après 5 années de gel suite au cahngement de régime anticonstitutionnel a remis en route plusieurs projets, entre autres, l’éligibilité de Madagascar dans la Facilité Elargie de Crédit du Fonds Monétaire International, le retour de financements de projets de développement de la Banque Mondiale, le retour de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) des Etats-Unis, la multiplication des engagements de la France à travers l’Agence Française de Développement… Et dans le privé, la Chine, le Japon, l’Agleterre, l’Inde, la Russie, l’Italie… ont tous concouru pour investir leurs capitaux dans la Grande Île. Ce sont autant d’indicateurs qui témoignent de cet engagement de la Communauté Internationale. Qui va deslors assurer la continuité de ces engagements en alliant leur programme de développement à ces initiatives entamés depuis 2014 ?
Les enjeux seront ainsi de taille pour le pays puisqu’il y va de l’avenir de la Nation. Ces deux candidats finalistes vont-ils reprendre tout à zéro ? Vont-ils renégocier les contrats ? C’est là que la politique entre en jeu. Et ce ne sera pas du tout facile pour les candidats de décider. Comment vont-ils s’y prendre ? En tout cas, les rencontres de ces derniers avec les diplomates et les représentants des institutions internationales à Madagascar vont dans ce sens. Celui qui aura un politicien chevronné à l’affût des réalités économiques nationales et internationales aura certainement un atout puisque celui qui maîtrise mieux le dossier malgache forgera certainement son programme avec ces engagements.
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