Les candidats ne lâchent plus rien
On entame la dernière ligne droite de la campagne électorale des Communales. Ce week-end, les discours se sont de plus en plus enflammés. Ce qui est normal, dans la mesure où personne ne veut plus lâcher prise. C’est le moment ou jamais de faire la différence par rapport aux autres candidats.
Les rues ont été particulièrement animées et la distribution de flyers et autres tracts bat son plein. Au bout du compte, les programmes ne sont pas tellement différents d’un camp à l’autre dans les grandes villes, assainissement, restauration de la sécurité, logement et urbanisme, construction de nouvelles rues, pour les candidats à Antananarivo…
Tout va se focaliser sur les moyens dont disposeraient les candidats. Et on s’achemine inexorablement vers une compétition foncièrement politique. Les chefs de parti se sont engagés à fond. Marc Ravalomanana fait la propagande pour les candidats TIM, Andry Rajoelina est en campagne avec le MAPAR, Hery Rajaonarimampianina et Jean Max Rakotomamonjy n’ont pas le droit de faire de la propagande pour leurs partis dont le HVM et le Leader Fanilo, mais ils sont en tournée de travail et ils le font indirectement. Didier Ratsiraka, physiquement diminué, ne peut pas se déplacer ici et là, mais il soutient activement les candidats AREMA. L’UNDD ne participe pas aux élections communales, Albert Zafy s’est mis sur la touche volontairement. En fait, à leur façon, les partis se lancent à fond dans cette élection, exigée par la Communauté internationale.
Dans une dizaine de jours, l’échiquier politique des collectivités territoriales commencera à prendre une nouvelle dimension.
