Les contrevenants aux non respects des gestes barrières et particulièrement au port du masque, sont soumis à des travaux d’intérêt général comme entre autres le nettoyage des toilettes publiques. De l’avis général, il n’y a rien de plus dégradant comme sanction. Pour le malgache fier, cela est tout simplement humiliant. Seulement voilà : avec 300 nouveaux cas enregistrés en une semaine, dont 183 localisés à Analamanga, un regain de la covid-19 est fortement à craindre dans la grande île. Une situation visiblement favorisée par un laisser aller et ce, depuis les fêtes de fin d’année.
Un petit tour dans les quartiers populaires ou les zones périphériques nous a permis de nous rendre compte que les gestes barrières son complètement négligés, rares sont les passants qui portent encore des masques. Les malgaches sont certes connus pour leur je-m’en-foutisme, cependant, force est de constater que dans ces fokontany, l’inconscience touche à son paroxysme alors que la circulation du virus s’accélère.
C’est la panique en haut lieu. Les autorités sont dans l’expectative. Que faire ? Quelles sont les mesures appropriées face à une hausse réelle des contaminations ? Une chose est sure, le reconfinement n’est plus d’actualité. Encore fragilisé par le confinement de l’année dernière, le système économique ne peut plus le permettre. Faute de pouvoir compter sur le civisme de chacun, il a été décidé de muscler le dispositif dans le but de juguler la propagation du virus. Des sanctions plus rigoureuses ont en conséquence été adoptées dans l’espoir que chacun respecte les consignes qui ont été données.
Dans cette optique, les forces de l’ordre ont une fois de plus été sollicitées afin de rendre la mesure plus contraignante. L’objectif est clair : dissuader les citoyens récalcitrants pour éviter une deuxième vague de la pandémie.
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