Les jeux sont faits
Le scrutin est terminé. Mais la partie est loin d’être terminée. Il y eut de nombreux incidents et anomalies. L’arrestation de Pety Rakotoniaina est un des faits marquants de la journée. Comme d’habitude, il y eut des réclamations sur les noms qui ne figurent pas sur la liste électorale. Aussi ridicule que cela puisse paraître, des candidats n’ont pas pu voter car ils ne figuraient pas dans la liste électorale.
La faute incombe au staff électoral du candidat concerné, tout d’abord. Il leur appartient de vérifier cela. Le fokontany est aussi responsable car il est le premier concerné pour la révision de la liste. Il est aberrant qu’une personne, supposée être le premier citoyen de la commune, ne soit pas le premier votant.
L’ambiance n’était pas au rendez-vous, hier, dans plusieurs bureaux de vote. Le taux de participation est relativement modeste, soit de 30 à 35%. Un peu d’empressement qui a coûté cher à certains candidats. Le vote était, par la force des choses, devenu un vote politique. Ce sont les militants ou les adeptes à la cause qui se sont beaucoup investis.
Comme prévu, cela s’est joué principalement entre les candidats HVM, MAPAR, TIM … C’était prévisible. Et le principe et l’esprit du bulletin poussaient l’électeur à se comporter comme un militant politique et non comme un citoyen libre et indépendant dans son choix.
En tout cas, l’après-communale ne sera pas de tout repos. Les risques de troubles sont réels. Plus que réels.
