Les scènes incroyables de violences qui se sont produites au sein du Capitole à Washington ont fortement choqués non seulement les Américains mais également tous les démocrates du monde. Alors que les élus du sénat et de la chambre des représentants des Etats Unis d’Amérique entamaient les travaux de certification de l’élection du nouveau président, des partisans du président sortant Donald Trump ont envahi le Capitole.
La consternation, la colère, l’indignation et la honte. Tels ont été les mots de la classe politique américaine en réaction à cette violence post électorale qui est une première dans les anales d’un pays donneur de leçon de démocratie. Des sénateurs républicains au même titre que l’ancien président George Walker Bush ont rappelé à Donald Trump que les élections sont terminées et que seules les républiques bananières contestent les résultats des élections. Les anciens présidents Barack Obama et Bill Clinton sont eux aussi sortis de leur réserve en dénonçant une attaque contre les institutions et une honte pour le pays. Les grands patrons des entreprises américains quand à eux, ont condamné ces actes nuisant à la santé économique de la grande nation américaine.
On aurait cru que ces événements se déroulaient en Afrique ou dans les pays de l’Est où les contestations des résultats des élections sont monnaies courantes. Non, les scènes se sont bel et bien passé dans la ville de Washington où les grandes décisions pouvant influencer la planète sont prises chaque jour. C’est d’ailleurs pour cette raison que les réactions des grandes puissances telles que la Grande Bretagne, la France, le Canada, la Chine et la Russie ne se sont pas fait attendre, avec une condamnation unanime.
La situation est grave puisque la démocratie telle qu’on la connait est en danger laissant place à un populisme sans bornes. Certes, l’Amérique est fracturée et la menace de sédition plane. La plus grande puissance militaire et économique du monde traverse certainement l’un de ses pires moments sur le plan politique. La philosophie de la démocratie doit-elle être repensée pour que les élections en tant qu’expression réelle du choix du peuple soient acceptées par tous?
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