La lutte contre la corruption, la lutte contre le blanchiment de capitaux, la lutte anti-terroriste, l’intégrité, … Des mots qui en disent beaucoup dans le cadre de la bonne gouvernance. Certes Madagascar s’engouffre dans la faillite lorsque les manques à gagner de l’Etat se chiffrent à plusieurs millions de dollars américains chaque année.
Dans cette volonté d’aller de l’avant, personne ne doit être épargnée. Ceci dit, fini les copinages et les histoires de potes. Parfois, des sanctions exemplaires sont utiles pour prévenir des subordonnés et des supérieurs, mais que ces sanctions soient réellement appliquées. Il faut dire que s’attaquer à un réseau mafieux n’est pas du tout facile à l’ère de la mondialisation mais au moins protéger le pays contre les invasions et aussi contre les fuites de capitaux s’avère plus qu’urgent. Les invasions des personnes, des produits et capitaux extérieurs doivent impérativement être régulées.
Les fuites de nos ressources minières, marines et celles de nos faunes et de nos flores se doivent être plus que jamais arrêtées. Comment peut-on croire que des tonnes de saphir et d’or de Madagascar s’exportent facilement à l’extérieur sans que notre administration ne soit en connaissance de cause ? Comment peut-on imaginer qu’un marché public n’a pas été exécuté alors que l’Etat a payé le fournisseur trois fois de suite ? Les contrôles se doivent être stricts et rigoureux. Ce n’est pas pour les beaux yeux d’un régime ou de la justice que l’impunité est plus qu’un impératif, c’est pour valoriser nos biens et nos richesses qui sont pillés ou détournés. A cet instant où Madagascar lutte contre la pauvreté extrême, les gouvernants ont l’obligation de démontrer leur efficacité au sens propre du terme.
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