L’inclusivité du vote. Tel était le leitmotiv que bon nombre de politiciens ont scandé dans les mouvements qui se sont succédés dans le pays depuis le mois d’avril dernier. Inclusivité des élections dit liberté de se présenter aux élections. Aucune personnalité désirant se porter candidat ne peut être ignorée. Mais surtout, cette inclusivité concerne les électeurs. Aucun citoyen en droit de voter ne peut être marginalisé. Raison d’ailleurs, les travaux entamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante depuis maintenant deux ans mobilisaient considérablement les organisations de la société civile. Les jeunes, les femmes, les hadicapés, les personnes agées, … du moins ceux qui ont toujours été laissés de côté ont été appelés à voter. La sensibilisation et l’engagement de ces sociétés civiles étaient perceptibles lorsque celles-ci avec les politiciens et les médias oeuvraient aux côtés de la CENI les initiatives visant à assurer l’inclusivité du processus électoral. Les recommandations des observateurs internationaux depuis les élections de 2013 étaient scrutées minutieusement et d’ailleurs exécutées dans une grande majorité.
A constater le déroulement du processus électoral, ces entités engagées de manière compacte deux années plus tôt se voyaient éparpillées. Certains se sont fiés à leur simple rôle d’observateur, d’autres se contentaient de se présenter en tant que candidat, mais une partie a été conscient du danger. Il ne faut pas oublier que des groupes de politiciens ont fait campagne pour un vote blanc. Comment alors expliquer les imperfections relatant l’exclusion d’une bonne partie des électeurs ? Faisons une évaluation, avance le Chef de l’Etat. Mais que va-t-on faire de ces évaluations ? Aurons-nous le temps de rectifier le tir pour parfaire le second tour de la présidentielle et les législatives pour assurer une réelle inclusivité ?
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