La transparence dans la gouvernance demeure un des combats des pays de l’Afrique y compris Madagascar. Un combat que doivent mener les autorités pour arriver à instaurer la confiance. Pour les instances internationales, ce sujet est souvent évoqué dans les discussions diplomatiques. Et les gouvernés eux aussi ont soif de cette transparence. C’est à travers une meilleure transparence que les citoyens comprendront et agiront par conséquent à suivre ou à rejeter un programme des gouvernants.
Les efforts sont plausibles actuellement mais encore insuffisants. Les autorités du pays essayent d’agir dans cette voie. Parfois, cette audace d’avancer vers la clarté se retourne contre eux-mêmes. Pas de cadeau pour ceux qui agissent dans l’obscurité et dans des actions délictueuses. Des sanctions exemplaires ont même été initiées. Mais parfois, cette audace s’apparente à une initiative incohérente, voire un filtre au profit d’un groupe. Certains détracteurs du régime voient une purge contre ceux qui peuvent nuire à l’actuelle administration.
La mise en place des différentes structures de contrôle allant de l’Inspection Générale de l’Etat, en passant par le Service de Renseignements Financiers et le Bureau Indépendant Anti-Corruption, apparait avec une meilleure gouvernance de l’Etat à travers une transparence exemplaire qui en est l’objectif principal. Et l’exemple doit venir d’en haut. Les plus hautes instances de l’Etat ont le devoir de jouer pleinement cette transparence qui doit être perceptible par les actions.
Le combat est certes long et difficile à mener. La mentalité en est une source de blocage. C’est d’ailleurs dans ce sens que les instances étatiques ne ménagent pas leurs efforts à soutenir l’éducation citoyenne et multiplier les sensibilisations pour faire connaitre les réalités. C’est le cas du BIANCO qui multiplie les actions d’éducation citoyenne. En dépit du fait que toute vérité n’est pas bonne à dire, il faut reconnaitre qu’elle est source de confiance.
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