A quelques heures de la proclamation officielle des résultats du scrutin du 19 décembre 2018, la Haute Cour Constitutionnelle est à l’œuvre. Les membres de la Cour sont en train de finaliser les derniers documents afin de boucler la décision. Une décision qui va certainement orienter l’avenir de notre Nation. Un avenir encore semé de circonstances incompréhensibles et parfois vides de sens. Et pour aujourd’hui, il sera question de constater comment les deux candidats rivaux vont-ils démontrer leur attachement aux valeurs républicaines et aux structures existantes. Seront-ils présents à la cérémonie de présentation de vœux au couple présidentiel ? On le saura dans les prochaines heures.
En tout cas, le respect de la légalité, c’est ce qui doit primer chez chacun de nos concitoyens, de nos responsables, de nos dirigeants et de nos partenaires également. Cette légalité, sensée être la base dans un Etat de droit, se doit d’être une impérative dans le système politique du pays. Ceci étant, c’est plus que jamais l’heure pour les politiciens de se positionner soit en tant que pro régime, soit en tant qu’opposant au régime.
Dans les prochains jours, le nouveau Président de la République élu du second tour de la présidentielle va présenter officiellement sa politique générale. Ce sera ainsi son document de base permettant de diriger le pays durant les 5 années à venir. Un document sur lequel les partis politiques vont se positionner en tant qu’alliés ou opposants. Il ne faut pas oublier que l’opposition doit ainsi se déclarer opposée à cette politique, notamment les députés élus d’un groupe parlementaire légalement formé. Dans un cas de figure où Andry Rajoelina accède à la Présidence de la République, le parti TIM va-t-il, cette fois-ci, se positionner en tant qu’opposition légale et briguera ainsi le poste du Chef de l’opposition et vice versa ? Si on veut éviter les crises cycliques et les fréquentes manifestations de rue, ce sera une des solutions légales, républicaines et démocratiques. Mais parfois, la question d’intérêts égocentriques et pécuniaires passe devant des hommes politiques. Des intérêts qui ne font que ruiner le pays et l’entraîner dans une spirale de violences.
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