Lutte contre la corruption : acta non verba
La lutte contre la corruption était à l’ordre du jour hier. 09 décembre Journée mondiale de la lutte contre la corruption.
En dix années de lutte, Madagascar est encore dans la zone rouge. Une zone où se trouvent les pays peu recommandables, car avec un taux de corruption élevé.
Et pourtant, des efforts ont été concédés. Mais le constat est là : beaucoup reste à faire. Et selon les spécialistes, le principal motif est l’absence de cohérence, de cohésion et d’efficacité au niveau des maillons de la chaîne : BIANCO, ministère public, Chaîne pénale… Au bout du compte, faute d’indépendance réelle de la Justice, on n’a que du menu fretin. Et la lutte contre la corruption en souffre.
Pourtant, hier, les responsables du BIANCO ont affiché une volonté d’aller de l’avant, une quête de nouveau souffle.
Il faut une panoplie juridique actualisée et adaptée à la situation avec immédiatement des sanctions, si sanctions il y a. Tout est également question d’éducation. Le DG du BIANCO a averti les contrevenants que son service va sévir avec fermeté. Une mise en garde reprise par le Premier ministre qui a recommandé aux fauteurs de déposer les armes, comme les dahalo repentis dans le Sud.
Bref, pour lutter contre ce fléau anti-économique, le chef du gouvernement, qui a incité les ministres à s’engager dans la lutte contre la corruption, a parlé de cause commune. Une cause commune en solidarité également avec les Partenaires Techniques et Fianciers de Madagascar dont le Système des Nations Unies.
L’intention est réelle, la volonté est manifeste. Il manque pour le BIANCO les grosses prises. Une ou deux, cela suffira pour dissuader les récidivistes et pour rassurer l’opinion publique nationale et internationale. Au travail !
