Les luttes contre le trafic de stupéfiants ne font que commencer. Madagascar est, certes, une plaque tournante pour les trafiquants de tous horizons. Des Kényan, des Mauriciens, des Tanzaniens, des Occidentaux… tous s’y intéressent. Pas plus tard que la semaine dernière, 4 individus ont été interpellés après la découverte d’un champ de cannabis de près de 120 hectares. Un Tanzanien, pour sa part, a été arrêté à Ivato, quelques semaines plus tôt avec 6 kg d’héroïne.
Le combat s’annonce rude. Et les responsables étatiques au plus haut niveau sont à pied d’œuvre. Des actions en coulisse sont engagées. Rappelons qu’en avril 2017, un ressortissant kényan a été appréhendé par les services antistupéfiants et Interpol à Antananarivo. Un homme très recherché et soupçonné d’être un baron d’un réseau mafieux. Les autorités sont bien éveillées pour mener à bien ce combat rude visant à préserver la jeunesse malagasy de la dépendance à la drogue. Une dépendance qui coûte cher aux civilisations affectées.
Cette série d’arrestations et d’enquêtes témoigne de l’existence d’un réseau qui tire bel et bien profit de ce trafic. Un trafic juteux qui peux fournir des millions de dollars américains aux acteurs de ce secteur, mais qui peut également tuer des millions de jeunes adolescents. Plusieurs pays ne tolèrent pas ce genre de trafic, pour n’en citer que l’Indonésie ou encore la Thaïlande, qui appliquent la peine de mort dans des cas de trafic de drogue et notamment celui de drogue dure, à l’instar de la cocaïne et de l’héroïne. Quoi qu’il en soit, les autorités de la Grande Île doivent faire preuve de fermeté pour ce genre de trafic qui, sans aucun doute, ternit l’image du pays et détruit nos jeunes sensés servir le pays sur d’autres fronts et non alourdir les charges de la Nation.
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