Madagascar à l’ère de l’ouverture
La Grande Île est actuellement dans une ère où les puissances internationales, les pays émergents et les nouvelles nations industrialisées concourent pour conquérir des marchés. Le monde semble ne plus être exclusivement entre les mains des grandes puissances notamment du G7. La Chine, l’Afrique du Sud, la Turquie, le Maroc… commencent à s’imposer. Madagascar est l’un des pays qui intéressent ces pays à forte croissance économique.
Il faut que nous saisissions cette opportunité qui s’ouvre à nous. Certes, l’exclusivité du partenariat ne se pose plus. L’arrivée de nouveaux investisseurs tels que les Japonais, les Italiens, les Russes ou encore les Indiens, ne doit pas laisser indifférents les acteurs politiques et économiques de notre pays. Mais dans cette vaste opération de coopération «win-win», c’est à nous, Malgaches, de nous imposer et de démontrer ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin et non le contraire. S’imposer ne veut pas dire trier ce que les étrangers proposent de faire, mais plutôt proposer, avec documents en main, ce à quoi nous nous attendons, ce qui est bien pour notre population et ce qui est bénéfique à la majorité.
Parfois, nous manquons de proposition, ce qui handicape souvent nos techniciens, rendant ainsi difficile, pour les dirigeants, la réalisation de projets. L’insuffisance de chiffres fiables, l’absence de statistiques déterminées et, parfois, l’insuffisance de projets tant pour le développement que pour les investissements privés. Cela signifie-t-il que nous manquons de visions dans l’ensemble, rendant difficile la réalisation des programmes des dirigeants ? Il faut admettre que les différents Chefs d’Etat qui se sont succédé dans le pays ont tous proposé des programmes ambitieux, très ambitieux mais qui n’ont pas pu être menés à terme. L’heure est au travail, chacun a le devoir d’accélérer la cadence pour avancer vers ce développement que tout le monde attend ! On ne peut jamais avancer si on attend toujours les autres pour faire développer notre nation. Notre essor doit d’abord provenir de chacun de nous, comme le dit l’adage «aide-toi et le ciel t’aidera».
Imprimer
