La 7ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique 2019 (TICAD VII) ouvrira ses portes le 28 août prochain à Yokohama au Japon. Une occasion pour les pays partenaires du Japon de revoir les réalisations de la dernière édition de Naïrobi au Kénya où le pays du Soleil Levant a octroyé une enveloppe de 600 millions de USD. La santé, la stabilité sociale, le développement économique et l’industrialisation, tels ont été entre autres les sujets abordés lors du dernier sommet.
Madagascar en a bénéficié de cet appui nippon en termes de développement. Les travaux d’extension du Port de Toamasina, la réhabilitation du PC 23 de l’Alaotra ou aussi la construction de routes ont été entre autres les projets d’envergure que la Grande Île a pu bénéficier à travers cet engagement au développement.
Le Président Andry Rajoelina est invité à ce sommet marquant la coopération Nippo-Africaine. Va-t-il soutenir son programme Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM) à cette occasion pour assurer les «Velirano» qu’il a promis pendant sa campagne ? En tout cas, les nouveaux projets de l’Etat devront être centralisés à l’Agence Nippone de Développement International (JICA). Madagascar qui demeure jusqu’ici comme un pays où les investissements japonais sont encore faibles se doit de promouvoir les opportunités. Partenariats Publics Privés, partenariats entre les deux Etats ou encore les partenariats entre les privés des deux Nations sont appelés à être développés davantage. Tout sera ainsi question de volonté politique d’une part mais également de capacité de négociation d’autre part. Plusieurs domaines s’avèrent urgents pour le pays, les ports, les aéroports, les routes, les chemins de fer, les industries de transformation, l’énergie, la télécommunication, l’agriculture, l’élevage, la pêche, … Des domaines sur lesquels les Japonais sont fortement expérimentés.
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