A 10 semaines de la tenue du premier tour de la présidentielle, les 36 candidats se font démarquer par tous les moyens à leur disposition. Matraquage dans les réseaux sociaux, interventions télévisées dans les stations médias de la capitale, conférences et débats en tout genre, … pour essayer de se démarquer des autres concurrents. A l’allure où vont les choses, la guerre médiatique prend de l’ampleur, les médias classiques sont certes sollicités mais les nouvelles formes de communications sont également de la partie. C’est entre autres le cas des réseaux sociaux à l’instar de Facebook ou Twitter, le réseau internet et les autres types de communication électronique.
Ces éléections malgaches seront-elles épargnées des mauvaises surprises modernes en matière de cybercriminalité ? Rappelons que les élections américaines de 2016 ont été marquées par des scandales de piratage informatique et d’histoires d’intrusions dans le web ayant favorisé la victoire d’un candidat. Plusieurs autres pays n’ont pas été épargnés à l’instar de la France qui a aussi connu des manipulations médiatiques dans les réseaux sociaux pouvant disqualifier ou favoriser un candidat. Et sur les 36 candidats à la présidentielle malagasy, il y en a certes ceux qui sont bien connus en matière de propagation de nouvelles parfois infondées ou matraqueurs d’informations pouvant aller jusqu’à une incitation à la haine.
Maintenant, c’est aux acteurs, aux candidats et leurs collaborateurs, aux autorités étatiques, aux opérateurs de ces services de médias et de réseaux sociaux et aux simples citoyens d’agir de manière responsable pour éviter à ce que ces élections du 07 novembre ne soient pas source de maux. Des élections qui se doivent être transparentes, crédibles et sources d’apaisement vers la stabilité et le développement de la Nation.
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