Ni eau ni électricité
8 heures de coupure d’eau et d’électricité par jour. Les consommateurs souffrent en ce moment. Et plusieurs petits métiers et d’entreprise moyenne qui ne peuvent pas investir dans les groupes électrogènes ou dans les autres sources d’énergie dans l’immédiat sont dans la même situation.
Le délestage a ses raisons. Et, jusqu’ici, les consommateurs ont pris leur mal en patience.
Ce problème d’énergie devrait être la priorité des priorités pour le régime. Oui, pour le régime, car il n’est pas uniquement celui de la JIRAMA ou du ministère de l’Energie. La Présidence et la Primature disposent, chacune, d’un cercle d’experts qui se penchent sur la question. On ose espérer qu’il n’y a pas trop de conflits de compétences et d’autorité, mais qu’une efficace collaboration soit de rigueur dans le choix du modèle économique. L’enjeu étant trop important.
Comment imaginer un court instant une venue massive d’investisseurs, alors que le délestage pénalise ceux qui sont en place et que le coût de l’énergie est trop élevé ? On se rappelle des déboires de l’ex SOTEMA, l’usine fleuron de Mahajanga et qui a dû fermer ses portes et se délocaliser au Kenya justement à cause du coût prohibitif de l’énergie. Nous sommes battus sur ce point et de loin par Maurice et le Mozambique…
Ce qui se passe avec le délestage a quand même du positif. Le Malgache est compréhensif et patient pour peu qu’on lui explique, en toute transparence, les causes et les raisons. Mais cette patience risque de tourner court sans de décisions rapides et efficaces de la part du régime. Ni eau ni électricité pendant des heures et par jour… incroyable mais vrai. Nous méritons un entrefilet dans le Guinness.
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