Décortiquer les personnalités politiques concurrentes à la présidentielle de cette année revient à dire que notre système politique ne tend pas à rajeunir. Les mêmes têtes politiques d’il y a 10 ans, 20 ans, voire 30 ans plus tôt, sont toujours là. Elles sont toujours dans la course et sont toujours prêts à se battre… Si la classe politique du pays avait eu tendance à se renouveler en 2013, l’hégémonie des « dinosaures » tend à prendre place ces derniers temps. Comme si les anciens partis politiques ne laissaient pas leurs jeunes adhérents se positionner. Ces jeunes générations n’ont-elles donc pas le droit de diriger ?
Dans l’histoire de notre pays, à chaque réforme voulue, les grands dinosaures sont toujours présents à contrecarrer. C’est sans doute pour cette raison que le développement patauge. Ces politiciens tendent à tirer davantage le pays vers le bas au lieu de propulser cette Nation vers la réussite. Pire, parfois, on s’adonne à une alliance contre-nature pour mettre, par tous les moyens, des bâtons dans les roues d’un régime en quête de stabilité et de sérénité.
Mais ce système de verrou intelligent séduit également la classe enseignante des facultés. Des enseignants de l’enseignement supérieur se trouvent au statut de vacataires durant une vingtaine d’années et ne sont pas recrutés comme il se doit dans les universités publiques. Les ombres des enseignants dinosaures sont tellement présentes que les jeunes générations ne peuvent s’en défaire. C’est certainement la raison pour laquelle la fuite massive de cerveau et les frustrations politiques prennent place dans le pays.
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