Où va ce pays ?
Est ce que le PND, même interimaire, est-il déjà valide? Est-ce que le FMI a donné son feu vert au crédit F ? Autant de questions qui se posent actuellement pour les acteurs économiques et les investisseurs. Le signal vert du FMI compte énormément dans le modèle économique appliqué à Madagascar. C’est une sorte de gage et de garantie au-delà du volume de l’enveloppe.
Depuis le début de l’année, il semble que les efforts du régime en général et du Gouvernement en particulier est de rassurer les bailleurs de fonds traditionnels et de lever des fonds. Les intentions sont nombreuses et l’après transition est pavé de bonnes intentions de la part de la Communauté internationale.
Pour le moment, il n’ya pas eu de déclaration officielle de chffres, montant global de l’aide. Les parties prenantes, chacun de son côté, met en avant des sommes jugées pas trop conséquentes par rapport aux besoins. Mais toujours est-il que le gouvernement ou la Présidence insiste. Chaque audience avec un ambassadeur ou un haut responsable des institutions internationales est un événement. A médiatiser impérativement.
De plus en plus de voix s’élèvent en ce moment pour réclamer l’application d’un nouveau modèle économique et administratif. Le système actuel hérité de la colonisation ne favorise pas le développement mais l’enrichissement d’une classe d’apparatchiks. Et cela se traduit par l’inexistence d’une classe moyenne laborieuse. Riche ou ne pas être riche, telle est la situation shakespearienne que vit la population malgache. Ici, il n’y a pas de demi-mesure. Et chaque jour, selon les économistes, une frange de la population passe à la trappe. Elle passe dans le camp des moins de 50 dollars de revenus par jour.
