Requêtes recevables mais non fondées. Telles ont été les réponses de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) aux requêtes déposées par les candidats à la course vers la magistrature suprême du pays. Les collectifs des candidats, les autres candidats ayant apporté des preuves ont eu cette réponse qui en dit long.
Dans cette course vers Iavoloha, les candidats doivent maintenant détenir des preuves solides et plus efficaces afin de pouvoir se faire écouter devant le tribunal électoral qu’est la HCC. Les magistrats de renom qui se portaient candidat à ce scrutin du 07 novembre dernier n’ont pas pu faire beaucoup plus pour essayer de crédibiliser leurs doléances respectives. Les déceptions se lisaient sur le visage des candidats plaignants. D’autres n’ont pas caché leur consternation en ce qui concerne le non aboutissement de leurs requêtes. Toutefois, ils ne peuvent pas faire autrement puisque la décision de la HCC est irrévocable et non susceptible de recours.
Ceci dit, le prochain scrutin s’annoncera plus transparent et beaucoup plus observé. La mobilisation non seulement des candidats mais aussi de la société civile, de la communauté internationale et surtout de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) s’annonce impressionnnante. Jean Eric Rakotoarisoa, Président de la HCC a appelé l’ensemble des acteurs à œuvrer dans le sens de cette transparence pour assurer la crédibilité du processus tout en appelant les deux candidats à œuvrer davantage pour la paix et la sérénité.
Un vote est toujours un sujet politique. La balle est maintenant dans le camp des politiciens. Le peuple attend de ces derniers une preuve de maturité et un fort engagement des deux candidats finalistes pour faire face aux défis du pays qui ne sont autres que le développement devant être assuré par le parachèvement du processus électoral
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