Passons à l’énergie verte
Le montant de la facture de la JIRAMA ne cesse d’augmenter. Les usagers ne sont plus étonnés. Avec la hausse incessante du coût de la vie, c’est automatique que le prix de l’électricité connaît une hausse. Pour faire baisser ce prix, Madagascar doit penser aux énergies renouvelables. Plusieurs pays du monde ont déjà mis en place des hectares et des hectares d’éoliennes ou de panneaux solaires. Partout dans le monde, l’air et le soleil sont gratuits, il appartient à l’homme de les exploiter convenablement à son besoin.
Prenons l’exemple de Hawaï qui avait annoncé en 2015 vouloir atteindre un objectif ambitieux : ne plus s’alimenter qu’en énergies renouvelables en 2045. Afin de réaliser cet objectif, l’île a mis en place l’usine marémotrice Azura, premier dispositif fonctionnant grâce à l’énergie des vagues aux États-Unis.
Pour l’Allemagne, l’Etat a choisi d’octroyer beaucoup d’aides dans le secteur énergie renouvelable, ce qui fait de ce pays le premier exportateur européen d’électricité.
Si nous voulons que Madagascar passe à l’énergie verte d’ici dix ans, il est temps de mettre en place une politique sur l’énergie pour faire connaître notre volonté. De plus, les techniciens malgaches doivent acquérir des savoir-faire nécessaires pour ne pas être à la traine de la technologie.
Le prix de l’électricité à Madagascar n’est pas assez compétitif permettant au simple citoyen ou aux opérateurs de produire et de s’affairer tranquillement. Comment irons-nous attirer les investisseurs si nos tarifs ne sont pas compétitifs par rapport aux îles voisines, par exemple ? A Madagascar, nous avons beaucoup de soleil et de vent, à nous de décider lequel des deux est mieux pour nous sur plan financier et sur le plan technique.