Petit appétit, Madagascar fait son nid
Le Président de la République à la tête d’une forte délégation, se trouve à Milan, ville italienne, dans le cade d’une grande exposition d’envergure internationale. Madagascar dispose de quelques stands pour présenter le produit malgache. Bref, le label malgache, qui ne se résume pas à la seule richesse de sa biodiversité.
Et si la potentialité économique d’un pays se mesure aussi à la diversité et la qualité de son art culinaire ? Tiens, c’est vrai. Qui n’apprécie pas la gastronomie française ou l’art culinaire italien ? Un pays se reconnait par sa cuisine : la choucroute allemande, le canard laqué pékinois, les burgers américains, ou encore le chile bean. Madagascar vient de relever le défi gastronomique.
Expos Milan 2105, c’est la cuisine interne dévoilée. Tout est dans une marmite : les aliments, la viande, l’eau… Tout est dans une cuisine : les ustensiles, l’énergie, les condiments, le savoir-faire. La culture, comme l’économie. Bref, toute une histoire.
Dans les années 60, on a appliqué la politique du ventre. Une population qui se développe est une population saine et bien nourrie. Pour bien se nourrir, il faut de l’argent et de quoi se nourrir. Bref, il faut une économie vigoureuse.
Le concept de cette expo milanaise est original. Au lieu de s’affairer dans les calculs de taux de croissance, de valeur ajoutée, on ramène tout le monde aux choses simples, mais qui impactent le quotidien : la bonne fourchette, le grand cru, les mets royaux ou « hanim-pitoloha ». Pour se l’offrir, il faut avoir les moyens et l’appétit. Petit appétit, sans jeu de mots, l’homme-travailleur fait son nid de développement.
Tout compte fait, Madagascar se doit d’inviter le monde à découvrir sa table. Mais aussi sa nappe de table et, pourquoi pas, les dessous de table. Tant qu’à faire…
