Quand l’environnement va…
Le Président malgache Hery Rajaonarimampianiana, le Président « Hery » pour François Hollande qui, dans le cas d’espèce a préféré prendre le plus court chemin, prendra ce jour la parole devant la Tribune des Nations Unies. Thème : changement climatique.
Le thème est de portée mondiale lorsqu’on sait que l’effet de serre commence à prendre des proportions inquiétantes dans le monde. C’est le revers de la médaille quand il est question de grande industrialisation, de pollution et de destruction de l’équilibre environnemental.
Il est dommage que l’acuité du problème échappe un tant soit peu aux Malgaches, à l’intelligentsia malgache et aux hommes politiques malgaches.
Nous avons d’autres préoccupations. Plus proches et plus urgentes dans le temps et dans l’espace.
La protection de l’environnement est une préoccupation des bailleurs de fonds et non de la majorité des Malgaches. Une approche intégrée et communautaire est appliquée en ce moment. Mais ces opérations sont trop isolées, de l’avis des analystes. Il faut maintenant les inscrire dans une réelle politique nationale et qui associe de manière volontaire et concrète les collectivités.
Il n’y a pas mille manières pour susciter l’adhésion des populations locales. Il faut juste répondre à cette question : quel est leur intérêt? Ou encore, qu’est-ce que cela rapporte dans leur vécu quotidien? Les culture sur-brûlis ou « tavy » sont indétrônables car, jusqu’ici, aucun régime ou gouvernement n’a pu proposer de succédané.
Le réchauffement de la terre bouleversera l’écosystème. C’est un fait. Mais des pays, comme Madagascar, qui disposent encore d’un environnement naturel sain peuvent en trouver partie. Des opportunités leur sont ouvertes. L’écotourisme est un très bon filon.
