Quand les partenaires internationaux se mobilisent
nationaux se mobilisent
Plusieurs observateurs de la vie nationale s’attendaient au maintien du bras de fer entre le régime actuel et la Communauté internationale d’il y a un mois, depuis le déclenchement du dossier « Claudine Razaimamonjy ». Mais en réalité, ce n’est pas le cas. Voilà que les partenaires techniques et financiers de Madagascar se mobilisent et concourrent à soutenir le peuple malagasy dans le processus de développement du pays. Les institutions financières internationales, à l’instar de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, l’Union Européenne, l’Australie, la France, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne… tous s’attellent à sortir Madagascar de la pauvreté.
La visite en terre malagasy de Gerda Verburg, Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies ne peut être sans conséquence positive. Elle témoigne de l’engagement des Nations Unies et du PNUD dans la lutte contre la malnutrition. Le PNUD, sous la houlette de Violet Kakyomya, sa Coordinatrice Résidente, qui a récemment signé un accord de partenariat avec le Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, à Mahajanga, en appui à la professionnalisation du monde de la presse, confirme davantage cet engagement. Dans la même perspective, la visite de la délégation de l’United States Africa Command (U.S. AFRICOM) conduite par l’adjoint du Commandant pour l’Engagement civilo-militaire Alex Laskaris de ce jour confirme également l’attachement des Etats-Unis à la Grande Île. Madagascar avait accueilli la réunion annuelle de l’US AFRICOM de l’année dernière, à laquelle plusieurs dirigeants militaires, issus de plusieurs continents de la planète, avaient assisté.
En outre, le financement des différents programmes de développement, ainsi que les investissements internationaux ne sont pas en reste. Les grosses pointures, qui s’intéressent davantage à l’eldorado malagasy, de ces dernières années, ont classé Madagascar 23ème pays le plus attractif de l’Afrique. L’essentiel est d’avoir des partenaires qui se mobilisent et concourrent au bien-être de notre Nation et non des partenaires qui s’éliminent mutuellement pour des raisons parfois géopolitiques, susceptibles d’engendrer des troubles affectant la Région Afrique toute entière.
