Le bras de fer est lancé entre l’Etat, les pétroliers et les fournisseurs en énergie de la Jirama. La situation est tendue à en croire les explications du Président Andry Rajoelina hier à Mahamasina. Le Chef de l’Etat n’a pas voulu recevoir les pétroliers qui voulaient s’entretenir avec lui. Une situation qui laisse ces derniers dans une position inconfortable vu qu’ils ne sont pas non plus payés par l’Etat dans le cadre de la fourniture en carburant de la compagnie JIRAMA.
Tenir tête à ces pétroliers ne sera pas chose facile. Ces derniers ont réclamé l’instauration d’une vérité des prix qui ne va sans doute pas retenir les prix actuels à la pompe. Une situation que le Président de la République ne veut pas entendre. Pas de hausse des prix à la pompe et pas de hausse des tarifs de la JIRAMA. C’est le rêve que tout le monde veut bien vivre, mais à quel prix ? Là également, le locataire d’Iavoloha a prévenu qu’il y aurait des coupures d’électricité pour un temps donné avant que la situation revienne à la normale. Combien de temps les 20 millions de Malagasy vont encore endurer la série de «black-out» ? Comment l’économie va-t-elle supporter une telle situation ? Les industriels, les sociétés de services, les commerçants, … sont-ils prêts à affronter ce genre d’éventualité ? Une situation qui fait quand même grincer les dents si la solution réelle n’est pas pour l’instant avancée.
«Reculer pour mieux sauter». C’est désormais le plan que fournit le Chef de l’Etat dans cette optique de redressement du pays. Du pain sur la planche, il y en a. Maintenant, la célérité des actions va jouer. Sans cette célérité, la patience pourrait à tout moment jouer en défaveur des dirigeants.
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