Il n’y aura plus de place pour les indécis. C’est maintenant le temps des actions. Il est temps que tous les acteurs du développement se retroussent les manches pour que Madagascar et le peuple malgache puissent avancer. Fini les planifications, les forums en tout genre, place maintenant aux réalisations proprement dit. Les responsables étatiques à tous les niveaux, les élus comme les désignés, n’ont plus le droit aux erreurs, ils sont condamnés à réussir pour permettre une avancée significative dans ce qu’on appelle la « gestion de la cité ».
La Grande Île entrera dans une nouvelle période électorale dans quelques mois si on attend pour l’instant les résultats des législatives. Ce qui demande beaucoup de labeur pour les dirigeants d’une part et une mure préparation pour les acteurs politiques. Ce qui dit, le gouvernement, la Commission Electorale Nationale Indépendante et les partis politiques auront du pain sur la planche. Eduquer les électeurs au processus électoral, informer ces derniers sur les élections et engager les citoyens dans le monde de la politique pour qu’ils puissent choisir de manière réaliste celui ou celle qui va gouverner leur cité dans 4 prochaines années.
Le parlement ne sera pas en reste dans cette optique. Le Sénat et l’Assemblée Nationale, sous une nouvelle composition seront appelés à accélérer la cadence dans toute ces orientations. Certes, plusieurs lois vont passer dans les deux chambres, toutefois les textes urgents visant à accélérer le développement du pays d’une part et ceux nécessaires aux élections d’autre part doivent être les priorités. La loi sur le recouvrement des avoirs illicites ou aussi les ratifications des accords de financements internationaux sont entre autres attendues. La coordination des actions entre l’exécutif et le législatif est plus que nécessaire pour arriver à sortir Madagascar de la pauvreté.
Les pro-régimes tout comme les opposants sont mis à l’épreuve cette année. Le peuple les observe méticuleusement. Celui qui fera obstacle à son épanouissement n’aura sans doute pas son onction et sera responsable de ses actes.
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