Soyons sérieux et efficaces
La session extraordinaire de l’Assemblée nationale se termine. Elle a été marquée par la surenchère sur les avantages des députés (salaires, indemnités). Mais également sur de nombreuses manipulations de l’opinion publique. A travers des informations distillées dans la presse. Notamment, sur la motion de censure.
Pourquoi, du reste ? Contre qui ? Pour qui ? A qui profite la motion de censure ? On censure un programme de gouvernement après un bilan et non au moment où il présente ce programme. Donc d’ici 6 mois au plus tôt, un débat de fond, sérieux et sincère, ne peut avoir lieu. Le reste n’est que de la manipulation où les gens sensés ne tomberont pas.
Mais tout cela arrive parce que derrière, les pratiques politiques de la transition ne sont pas annihilées. Les vrais instigateurs manœuvrent dans les coulisses et agissent même à des milliers de km, laissant la besogne aux seconds couteaux.
Cette Chambre basse a tout intérêt à redorer son blason, de l’avis des analystes politiques. Car pour le moment, elle n’arrive pas à se défaire de son « statut » de budgétivore et de chambre de réclamation d’avantages. En tout cas, elle n’inspire pas la confiance de l’opinion à cause de ces surenchères qui occultent les vrais débats de fond. Soyons sérieux.
Le Gouvernement a également intérêt à appuyer sur le champignon. Ses actions doivent être visibles et transparentes. Mais elles doivent être inscrites dans un cadre intégré et cohérent par rapport aux orientations de la PGE.
