Tout le monde aux balais
La situation urge ! Et ce n’est plus une blague. La peste est encore chez nous. Elle risque de frapper encore fort et ce sera très violent. L’Organisation Mondiale de la Santé n’a pas caché sa crainte sur l’éventualité de cette menace qui peut couter cher… très cher à nous, la population.
« La prochaine épidémie de peste risque d’affecter davantage Madagascar et même de déborder dans les pays voisins et au-delà ». Les propos étaient de Tedros Adhanom Ghebreyesus, depuis Genève en Suisse. Une phrase qui souligne que le pire est à craindre. « Nous sommes d’accord pour dire que la prochaine transmission pourrait être de plus grande ampleur », a-t-il soulevé à cette occasion.
Mais la raison évoquée est celle de l’absence d’assainissement. Un problème qui ne fait qu’empirer les choses, selon l’OMS. Les puces vectrices des bactéries causant la peste deviennent de plus en plus résistants aux pesticides et aux produits de neutralisation de ces insectes. Par conséquent, l’épidémie de 2017 a laissé une importante réserve en bactéries dans la Grande Île.
Cette remarque de l’OMS laisse à dire que sans une réelle prise en main de la situation, Madagascar risque gros. L’éventualité d’exportation de l’épidémie dans les autres régions du continent n’a pas été écartée par cette organisation chargée de la santé de la planète. L’effritement de notre tourisme, l’isolement et la fermeture des frontières, baisse de la productivité, … Alors, tant qu’on est encore dans une situation assez stable, il est temps à ce que chaque citoyen prenne conscience de cette menace au dessus de nos têtes.
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