Point de vue : Un accord politique dit-on ?
Eviter un référendum constitutionnel pour avancer vers un accord politique. Un cas de figure bien connu des acteurs politiques et qui semble être une circonstance récidive. En Octobre 1991, un accord politique s’est soldé par une interminable transition qui a amené le pays dans une perte économique considérable. Le pays qui n’a retrouvé le retour à l’ordre constitutionnel qu’en 1993, lorsqu’une nouvelle constitution et un nouveau Président de la République a été nommé. C’est le même topo qui s’est reproduit en 2010 lorsque la feuille de route de sortie de crise a mis le pouvoir de la HAT sur le tapis et le forçait à accepter un partage de siège avec toutes les forces politiques en présence dans le pays. La période transitoire fut longue et mettait le pays dans l’incertitude complète.
Un groupe de politiciens du pays ne cachent pas leur ambition de vouloir avancer vers une telle initiative. Les instances internationales sont même informées de leurs intentions d’avancer vers un tel cas de figure. Pour contrecarrer l’initiative des pro-régimes sur les élections, voilà que l’histoire d’un accord politique surgit. Est-ce la bonne décision ? Un accord politique peut-il supplanter une consultation populaire ? En tout cas, c’est une opinion parmi tant d’autres et une option sur les multitudes de plans d’organisation d’élections. Ce qui ouvre de nouvelles voies pour les politiciens assoiffés de pouvoir mais qui évitent les vrais principes démocratiques : les élections.
Dans tous les cas, le régime actuel est confronté à un dilemme. Soit avancer vers un référendum, soit organiser des élections telles que stipulée dans la version actuelle de la Constitution. Accepter un quelconque accord politique visant à mettre en place une transition anti constitutionnelle est peu probable. Pour les proches du régime, au même titre que certains diplomates étrangers, un tel accord remettra sur le tapis les acquis du retour à l’ordre constitutionnel. Alors, il appartiendra aux actuels dirigeants qui sont les garants de la Constitution de déployer tous les moyens nécessaires à travailler avec les partenaires internationaux sur l’exercice légal de cette Loi fondamentale et d’avancer vers la meilleure solution qui sera d’assurer la stabilité clé du développement de la Nation.
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