La crainte d’une crise économique mondiale se lit dans les analyses des grands économistes mondiaux. Une crainte qui se transforme de plus en plus en réalité face aux décisions successives du Président américain de réviser les accords commerciaux avec ses pays partenaires et encore plus avec la Chine, l’un des pays ayant des échanges commerciaux importants avec son pays. Taxer à hauteur de 10% les importations de produits chinois et en réplique, les Chinois qui ont, à leur tour, taxé les produits américains, ne peut stabiliser l’économie mondiale. Les analystes estiment qu’un tel scénario ne peut qu’engendrer une récession. Les années 2020 ne seront pas sans conséquence de ces décisions puisque les investissements vont sans aucun doute ralentir. Les pays émergents seront ainsi les premières victimes de cette récession mondiale. Ce sera encore pire que la crise des «subprimes» qui a fait s’écrouler les finances de la planète.
Certes, le monde est actuellement en mutation. La globalisation en marche connaitra ainsi un blocage plus qu’important dans le monde dans lequel on vit actuellement. Cette mutation va-t-elle faire réagir les autres pays de la planète ? La recherche d’investissements des autres pays encore en difficulté économique va sans doute se multiplier. En effet, la récession économique engendrera l’effritement du secteur financier et aussi industriel.
Les autres puissances mondiales sont, désormais, averties. Les grandes économies de la planète sont à l’œuvre pour tenter de redresser la barre. Maintenant, c’est le renouement avec la mise en place d’une politique de marché et une série de collaborations commerciales qui peuvent remettre la situation à son état d’origine. L’Afrique va-t-elle arriver à surmonter les épreuves ? Un continent qui est en quête d’une industrialisation à outrance pour faire valoir ses potentiels humains et aussi ses ressources naturelles.
Imprimer
