Point de vue : Un bon signe de fermeté

La visite du Président Andry Rajoelina à Ivato, avant son départ pour Paris, a été plein de sens et nourrit l’espoir dans le cadre de la bonne gouvernance dans le pays. Durant son intervention devant les éléments de la Police de l’Air et des Frontières, le Numéro Un malagasy a été ferme quant à la lutte contre la corruption. Il a ainsi prévenu les éléments des forces de l’ordre tout en rappelant que les éléments sont faits pour accompagner la population et non d’intimider les usagers.
Le Numéro Un Malagasy a été ferme sur ce ton dans la mesure où des doléances lui sont parvenues quant à l’existence de rackets et d’extorsion, perpétrés par des hommes de l’administration publique dans les aéroports. Un décri qui a témoigné de l’indignation du Chef de l’Etat vis-à-vis de certaines pratiques malsaines au sein de l’administration publique. Ce ne sont pas uniquement les éléments de la police, ni de la douane ou de la gendarmerie qui en sont les responsables de tels actes. Il y a certainement d’autres entités concernées.
Pour faire un topo de la situation, et dans majorité des cas, les opérateurs économiques, principalement les «Karàna» et les «Chinois» sont les victimes de rackets et d’intimidations. Des intimidations qui s’apparentent aussi à des excès de zèle des agents. Les citoyens malagasy, eux aussi, en sont victimes, pour n’en citer que les binationaux.
Toutefois, la prudence est de mise puisque ce ne sont pas tous les agents de l’Etat qui sont concernés par ces pratiques malsaines. Il y a des gens qui travaillent de manière intègre et transparente. Le hic, c’est que parfois, les excès de certains élus ou autres personnalités politiques influentes, entravent le travail de ces agents qui opèrent avec un professionnalisme exemplaire.

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