Décidemment, faire ses besoins au coin de la rue est devenu une véritable manie chez certains de nos concitoyens ! Un tananarivien ne peut parcourir une ruelle sans rencontrer un homme en train d’uriner ou sans avoir marché sur de la matière fécale ! Certaines zones sont tellement imbibées d’urine que les odeurs nauséabondes pénètrent jusque dans les parties privatives des riverains, causant de nombreux préjudices. Des quartiers commencent même à devenir insalubres. Nul n’est sans savoir que ce genre d’incivilités décrédibilise l’image de la capitale toute entière ainsi que de ses habitants.
Des citoyens, plus conscient, aspirent à la mise en place d’un arsenal répressif pour punir ces incivilités, en interpellant les responsables des fokontany ou en manifestant leur colère via les réseaux sociaux. Le problème réside dans le comportement de chacun avec le manque de respect que l’on porte à l’espace public. Des solutions existent, mais elles requièrent une prise de conscience collective.
Le premier magistrat de la ville des milles a fait de l’hygiène et de l’assainissement son cheval de bataille. Des efforts ont été déployés dans la perspective de redonner à la capitale sa dignité et sa fierté, à travers une meilleure hygiène et un assainissement adéquat. Le Code Municipal d’Hygiène (CMH) a ainsi vu le jour grâce à l’initiative de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) dans le but de garantir la salubrité et la sécurité au sein de la Commune.
La CUA s’est fixé comme leitmotiv de faire en sorte que tous les Fokontany et toutes les couches de la population aient accès à ce code. La mise en œuvre d’une pareille stratégie repose avant tout sur une campagne éducative et informative efficiente afin que chaque citoyen puisse connaitre ses responsabilités, ses droits et ses devoirs. Mais avant tout, c’est la mentalité qu’il faut changer!
Point de vue : Un changement de mentalité s’impose
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