L’Union Africaine est désormais dans une phase de transition. Une organisation qui se veut être plus que jamais indépendante. C’est aussi pour dire que c’est le continent tout entier qui se veut être indépendante de tous ses anciens colonisateurs. Et encore, l’Afrique aspire à une autonomie politique, financière et économique.
Les 55 Chefs d’Etats et de gouvernements des pays membres de l’UA réunis à Addis-Abeba devront désormais faire face à plusieurs obstacles avant de parvenir à ce rêve qu’ils entendent instaurer pour une Afrique moderne, prospère et terre d’avenir. Il faut maintenant que la cohésion soit une réalité pour les pays membres. Les conflits, il y en a et les dissensions fratricides existent encore. Certains ont pu être dissipés à l’instar de la dissension entre l’Ethiopie et l’Erythrée, et affaibli dans d’autres zones comme celle entre le Maroc et la République Sahraouie Démocratique. Toutefois, les tensions internes ne sont pas pour autant réglées à l’instar du conflit Sud Soudanais, du problème Centrafricain ou aussi la crise libyenne. Autant de problèmes qui doivent résolument être réglés pour mieux coordonner les actions de développement.
L’industrialisation à outrance, c’est le grand rêve de tous les Chefs d’Etats africains. Tourner dans le continent ses propres ressources. Certes, ceci va créer des emplois, générer de la valeur ajoutée mais ce ne sera pas chose facile tant que le problème énergétique que l’Afrique rencontre actuellement ne soit pas résolu. Le continent a-t-il les moyens requis pour produire l’énergie nécessaire à ces installations. Jusqu’ici, seuls quelques pays qui se comptent au bout des doigts possèdent la technologie nucléaire en termes de production d’électricité.
Le plus grand défi est désormais d’unir les pays membres de l’UA à travers l’effectivité de la libre circulation des biens et des personnes. Et pour alimenter cette indépendance, il faut que le continent arrive à générer des capitaux entre les pays membres. Il faut désormais que chaque membre puisse s’acquitter de ses cotisations au sein de l’union pour commencer. La nouvelle présidence égyptienne de l’UA s’annonce désormais ultime dans cette phase de transition du continent africain.
Imprimer
