Un nouveau nom pour la CENIT ?
Les partis politiques se préparent pour les élections communales. Nous croyons savoir qu’elles auront lieu, en toute probabilite, au mois d’octobre de cette année. C’est un scrutin capital. Lorsqu’on parle de décentralisation effective et de développement rapide et durable.
Les Communales comportent deux élections : l’élection des maires et celle des conseillers municipaux. Les maires tiennent un rôle important dans la gestion des villes et des communes. Et il en est de même pour les conseillers municipaux. C’est un peu comme le fonctionnement du Gouvernement et de l’Assemblee Nationale, mais en modèle réduit.
En termes de développement, les Communes sont les chevilles ouvrières. Elles contrôlent les Fokontany et en même temps, elles les animent. L’enjeu est énorme pour le régime en place dans ces conditions. Le HVM et la PMP doivent y réflechir et agir en conséquence pour éviter un schéma à la française : le PS au pouvoir est laminé aux recentes élections municipales et communales provoquant un changement de gouvernement. Aujourd’hui, faute d’avoir su convaincre les Français du changement promis, Francois Hollande est fragilisé.
Pour les Communales, le choix des hommes et des femmes, potentiels candidats, est déterminant. C’est une élection de proximité. Et, dans un village et une ville, on se connait. Au moins, la transition a ceci de bon : elle a permis d’identifier les ivraies des bons grains.
Le rôle de la CENIT (qui devrait changer de nom, car nous ne sommes plus gérés par la feuille de route) sera également important. C’est un scrutin de masse et il faut disposer de moyens conséquents. On verra l’attitude des bailleurs de fonds sur la question. Le débat ne devrait pas seulement se limiter à changer le sommet, mais aussi à poser une base solide. Une base nouvelle.
