Les déclarations préliminaires des observateurs internationaux sont quasi unanimes. Ils parlent de bon déroulement du scrutin sur le plan de la paix et la sécurité, ce qui est chose plausible. Toutefois, mis à part les Japonais, la question de la liste électorale et l’inscription d’électeurs dans ladite liste ont été soulevées. L’Union Européenne, la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et l’Union Africaine ont tous avancé les imperfections constatées au niveau de la liste électorale en toutchant un mot sur les problèmes de la distribution des cartes et les inscriptions. Ce qui a, par exemple, incité la mission d’observation de la SADC de suggérer la modification de la loi électorale pour permettre une meilleure intégration des citoyens en droit de voter. L’on s’attend maintenant à ce que ces observateurs approfondissent leurs constats pour déceler les réalités. Des réalités qui peuvent certainement remettre en cause l’ensemble du processus.
Toutefois, les observateurs internationaux ont pour le moment dégagé un constat préliminaire. Le plus important va ainsi suivre lorsque les résultats vont être vérifiés et revérifiés. La CENI et la HCC auront ainsi du pain sur la planche dans le cadre du règlement des contentieux d’une part mais également dans le cadre de la comparaison des voix physiques avec les procès verbaux issus de chaque candidat.
Si jusqu’ici, les candidats gardent leur sang froid dans le cadre dudit processus, les velléités de semer la zizanie caressent les idées des concurrents à cette course vers Iavoloha. Le refus d’accepter les résultats sont les plus susceptibles de se produire. Les partisans des candidats sont réellement déterminés à aller jusqu’au bout. Certains d’entre eux ne songent plus à avancer au second tour vu le large score de leur candidat. En tout cas, tout le monde rejette l’éventualité d’une crise post électorale. Toutefois la menace est là! A chacun des acteurs de voir comment préserver cette accalmie qu’a observée le peuple tout au long de ce processus électoral qui va toucher à son terme dans moins de 3 semaines.
Point de vue : Un préliminaire qui en dit long
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