Une nation et non une population
Nous entrons dans le vif du sujet. Le Gouvernement a tenu son premier conseil sous la conduite du Premier Ministre Kolo Roger. Nous sommes dans le chapitre de l’organisation technique des ministères. Pour bien travailler, il faut s’organiser et mettre en place un organigramme capable de répondre aux défis de la Politique Générale de l’Etat.
Mais le plus important également est l’assimilation, la compréhension de la PGE et d’y adhérer sans complexe et sans arrière pensée. La vision doit être maintenant commune. Et c’est une équipe monolithique qui sera capable de réussir les défis posés.
La barre est mise très haut de l’avis des analystes. Et pour la franchir, il faut de la volonté, de l’expérience. Il faut en vouloir. Et selon les propos du Premier ministre alors qu’il présentait la PGE devant les députés, il faut « se faire violence ». C’est-à-dire être prêt aux sacrifices qu’il faut pour le grand bien de la majorité des malgaches.
Les principaux freins au développement à Madagascar sont la corruption et la perte de l’identité culturelle. C’est un combat sans merci qu’il faut livrer contre ces deux fléaux qui gangrènent la société malgache. Un développement repose sur des hommes non viciés par les pots de vin. Mais également sur une Nation et non sur une population. Une nation qui dispose d’une culture et de valeurs. Des pays comme la Chine, le Japon, l’Inde et le Brésil constituent des exemples à suivre.
