Une question de flammes
Les fameuses flammes qui tombent du ciel et qui incendient les maisons dans le district de Sambava ont été de toutes les conversations la fin de la semaine dernière. Jusqu’à samedi, le mystère était entier si les premiers dégâts ont été constatés depuis mercredi.
Il est surtout étonnant qu’aucune version offcielle n’a été entendue jusqu’à hier, laissant le champ libre à toutes les interprétations, même les plus farfelues. Si certains y voient la main du diable, d’autres lisent dans ces flammes venues du ciel des prédictions de la Bible annonçant l’Apocalypse.
Mais d’un point de vue plus rationnel, l’on peut également se demander pourquoi nos éminents scientifiques ne se mobilisent pas pour étudier ce phénomène qui reste étrange et mystérieux ? Il existe bien des services officiels qui peuvent descendre à Sambava et mener des enquêtes, faire des prélévements… pour, qu’au moins, l’on ne profite pas de la crédulité des gens.
La semaine dernière, au Cap, en Afrique du sud, un phénomène similaire est apparu quand une immense boule verte est apparue dans le ciel pendant quelques secondes, suffisant pour que des milliers de gens ne l’apercoivent. Immédiatement après, le gouvernement a sorti un communiqué faisant valoir que les autorités vont se pencher sur cette apparition qui a retenu d’ailleurs l’attention des scientifiques venus nombreux sur les lieux pour s’enquérir de ce qui s’était passé.
Nos universitaires, les fameux « enseignants chercheurs » auront de la matière pour justifier, au moins, leurs émoluments et prouver que le pays dispose de vrais scientifiques aptes à expliquer cette manifestation qui a créé une véritable psychose à Sambava. Aux dernières nouvelles, l’on a appris que les flammes dégageaient une forte odeur de poudre et de gaz. De nouveaux éléments qui feront sans nul doute faire avancer l’enquête que les forces de l’ordre (et non les scientifiqes) mènent sur place.
