Une situation absurde
Les pierres précieuses, les douanes, le bois de rose, l’or, les rentrées fiscales.. . Il suffit de maitriser ces 5 points et le tour est joué. C’est-à-dire que Madagascar n’a plus besoin de s’endetter pour financer son développement économique.
Même les bailleurs de fonds le reconnaissent. La Grande Ile dispose de tout pour devenir un pays riche et développé. Mais elle est depuis des décennies contrôlée par une poignée de personnes qui ne se soucient que de leurs intérêts avant toute chose.
On peut imaginer que tous les dirigeants qui se sont succédé avaient certainement pensé à développer le pays. Mais c’est le système qui les a petit à petit pourris. S’enrichir rapidement, voila une pensée devenue bien de chez nous. Et généralment pour y arriver, il faut user des prérogatives de puissance publique et de la politique.
Hier, Madagascar représentait unfutur dragon de l’Océan Indien. Hier c’était les années soixante. Des pays comme Maurice, Djibouti, Comores nous enviaient. Maintenant, nous sommes dépassés par ces pays dans presque tous les domaines. Alors que ces pays n’ont pas nos potentiels.
Autrement dit, à Madagascar, c’est avant tout un problème de mentalité et de moralité. Et c’est le choix des hommes et des femmes responsables qui est déterminant. Les techniciens intègres, compétents se font discrets. Pire, ils ne sont pas valorisés. Nous avons des économistes, des ingenieurs agronomes, des éminents informaticiens, des chercheurs… Il faut croire en eux et il faut investir en eux.
Le Premier Ministre tient un langage qui plaît aux malgaches désireux de développer le pays en accordant à tous les mêmes opportunités et chances. Il lui apprtient de traduire ces paroles en actes. Cela va déranger. Cela ne va pas plaire. Mais telle est sa mission, un militaire, général de surcroît, devrait arriver à mettre tout le monde au pas. Quand on dit tout le monde, c’est tout le monde. Du haut jusqu’en bas de l’échelle.
