L’arrivée du nouveau régime a été celle de tous les espoirs pour les ménages malgaches. Augmentation du salaire minimum d’embauche, baisse des prix du carburant, fin des coupures intempestives d’électricité, réduction des prix des PPN… Autant de promesses qui vont sans aucun doute impacter sur le quotidien du petit citoyen. Ce sera, certes, une vie meilleure pour les mères et les pères de famille : moins de dépenses et beaucoup plus de revenus.
Le hic dans l’histoire, c’est que des blocages sont perceptibles. Les annonces n’ont-elles pas été bien calculées ? Jusqu’ici, le bras de fer entre les pétroliers et l’Etat ne fait que rallonger ce délai d’exécution, source d’espoir de tout un peuple. Des cadres légaux sont là, avancent certains pétroliers, mais les dirigeants du pays n’avaient-ils pas songé à une telle situation ? Des arriérés et des impayés sont également là, mais n’a-t-on pas apuré les dettes ? L’Etat devient-il défaillant vis-à-vis de ses créanciers ? Mais, au final, tout est question de trésorerie. Disposons-nous des moyens conséquents pour régler les arriérés des pétroliers ?
Ce que demande, le peuple, c’est d’avoir une chance de réussir et de s’épanouir dans le monde dans lequel il vit. Un travail décent qui peut subvenir à ses dépenses quotidiennes. Un travail qui lui permet également de couvrir sa sécurité sociale. Là aussi, l’Etat a du pain sur la planche lorsque des entreprises ne sont pas en règle vis-à-vis des établissements de prévoyance sociale. Faut-il maintenant s’attaquer au véritable souci du citoyen avant de s’amuser à lancer des traques et de s’engouffrer dans des querelles politico-juridiques parfois insensées ? En tout cas, tous les politiciens du pays sont concernés.
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