Vivement des gros projets
Nous passons à la vitesse supérieure. C’est le ton donné hier à la Primature. La voie est tracée. Des signes de relance de l’économie sont là : reprise des relations avec les bailleurs de fonds, retour de Madagascar dans l’AGOA… Premiers barils d’huile lourde de Tsimiroro.
Le DGA du FMI était dans nos murs. Il était question de passer en revue la normalisation de nos relations et les modalités de déblocage de l’aide budgétaire accordée par le FMI. Une Institution très regardante en matière de bonne gouvernance et de respect de l’orthodoxie financière.
Tous les espoirs de développement sont permis, n’était-ce la lutte contre l’insécurité. Mais le succès de l’opération « Coup d’arrêt » est palpable. Les riverains ont même demandé la reconduction et l’élargissement de l’opération.
Pour arriver à un taux de croissance de plus de 5%, il faut injecter le maximum d’argent dans les grands projets générateurs et de revenus et d’emplois. Il faut que le programme d’investissements publics soit d’un niveau maximal. Mais, il faut de l’argent. Il faut beaucoup d’argent frais… En somme, il faut beaucoup d’investissements directs étrangers. Et avoir sous la main d’autres grands projets d’envergure, comme Ambatovy…
C’est dans le domaine de l’Education et de l’Enseignement supérieur qu’il faudrait également donner du jus. Le problème des maitre FRAM, ceux des étudiants de Mahajanga ou même des autres CUR, sont restés en suspens. Ce sont des mines enfouies dans le sol et qui risquent d’exploser lorsqu’on marche dessus par inadvertance.
