Port de Toamasina : Tous les navires contrôlés par une société belge
La lutte contre les trafics de nos ressources naturelles s’intensifie et les autorités veulent renforcer les contrôles aux frontières. Il en est ainsi de la nouvelle disposition adoptée au port de Toamasina.
La société belge ATPMS vient d’acquérir l’appel d’offres lancé par les autorités portuaires de Toamasina et diligenté par le ministère des Transports, pour le contrôle des navires qui transitent par le Port de Toamasina. D’après le journal en ligne « La Lettre de l’Océan Indien », cette société avait remporté l’offre le 18 février 2015, devant la société suisse SGS.
Les activités de cette société à Madagascar devront porter sur l’installation au large, d’une plateforme de contrôle des navires entrants et sortants, conformément au code ISPS, c’est-à-dire le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires, fixé par l’Organisation Maritime Internationale (OMI).
Par ailleurs, l’avis d’appel à manifestation d’intérêt du 18 février 2015 demande aux soumissionnaires l’implantation d’Advanced Cargo Declaration (ACD) à travers la conception et la mise en œuvre d’une application informatique. Une application qui permettra de détailler les flux d’entrée et sortie des navires et des informations concernant les bateaux et leurs cargaisons.
À quel prix ?
Nos investigations nous emmènent dans 5 pays où opère cette société en Afrique. Les redevances perçues sont de l’ordre de 65 EUR par TC ou par véhicule et 0,5 EURO par tonne pour le vrac dans les ports du Bénin, de Guinée Conakry, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Le quote-part qu’ils reverseront n’est toutefois pas déterminé officiellement, du moins dans l’appel à manifestation d’intérêt du 18 février 2015. En tout cas, ce sera des organismes étatiques, à l’instar de l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale de Madagascar (APMF), qui pourraient bénéficier de la gestion de ces redevances.
Marc A.
