Port Toamasina : 500 véhicules importés à détruire
Plusieurs centaines de véhicules actuellement bloqués au Port de Toamasina sont menacés de démolition. L’information a été confirmée par le Ministre du Tourisme, des Transports et de la Météorologie.
Environ 500 véhicules sont actuellement bloqués au Port de Toamasina. Les informations selon lesquelles ces véhicules pourraient être détruits ont été corroborées par le Ministre du Tourisme, des Transports et de la Météorologie Ulrich Andriantiana. «L’importation de ces véhicules ne respectant pas les normes prescrites est interdite. Nous prions les propriétaires de ces marchandises de les retourner à leur pays de provenance à leur frais, autrement, il sera procédé à leur destruction», a indiqué notre interlocuteur.
Le Code des Douanes 2015 stipule en effet en son article 369, alinéa 2 que « (…) les marchandises prohibées à l’entrée ou à la sortie qui ont été déclarées sous une dénomination faisant ressortir la prohibition qui les frappe ne sont point saisies ; celles destinées à l’importation sont renvoyées à l’étranger, ou à défaut, détruites aux frais du contrevenant dont la modalité sera fixée sur décision du Directeur Général des Douanes».
De nombreuses réformes sont à entreprendre dans la Grande île pour que le pays puisse se développer et où il fait bon d’y vivre. «Est-il acceptable que Madagascar devienne un dépotoir des véhicules qui ne sont plus utilisés à l’étranger?» a poursuivi le Ministre tout en soulignant que ces véhicules polluent l’environnement et ne respectent pas les normes.
Ces voitures menacées de démolition sont des véhicules faisant l’objet d’interdiction de circuler. Les textes en vigueur précisent que «les camions et les cars à importer ou à introduire sur le territoire national doivent être âgés de 15 ans maximum pour les camions de 3T500 et plus et de 10 ans maximum pour les autocars de 3T500 et plus». Les véhicules de conduite à droite sont également interdits de circulation.
Aussi bien le renvoi à l’étranger de ces véhicules, provenant notamment de pays européens que leur destruction, entraînera des pertes pour les importateurs des véhicules d’occasion qui souhaitent que des solutions puissent être trouvées.
C.R
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