La majorité des commerçants se sont alignés depuis hier aux prix plafonds pour les PPN mais pas tous ni pour tous les produits. «Nous appliquons le prix plafond pour la farine dont le kilo ne doit pas dépasser 3.600 Ar. Pour le sucre et l’huile, nous appliquons toujours les anciens tarifs qui sont au-delà les prix plafonds jusqu’à ce que nous ayons écoulé nos anciens stocks. Les nouveaux prix ne seront appliqués qu’au prochain approvisionnement », a confié une commerçante du 5ème arrondissement de la capitale. Les prix sont restés inchangés pour tous les produits chez d’autres commerçants.
La direction de la protection des consommateurs s’est rendue hier dans les marchés de Namehana et d’Ambatofotsy aux côtés de représentants d’associations de consommateurs, pour contrôler l’application des prix plafonds. Dans ces localités, la bouteille d’huile de table était inférieure au prix plafond de 9.500 Ar.
Du côté des consommateurs, les avis divergent. Les uns se réjouissent de la baisse significative des prix de certaines marchandises. D’autres regrettent que des commerçants se soient empressés d’aligner leurs étiquettes initiales qui étaient moins chères aux prix plafonds.
C.R
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